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La fin, ou le début ? (10)

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Après 9 mois de voyage à vélo en Europe, me voici de retour à Paris. Récit de Budapest à Paris.  Sur les bords du Danube.  De Budapest à Vienne, c'est les paysages du Danube que je découvre. Des bateaux de croisières allemands, des pêcheurs hongrois à vélos, et quelques belles pistes cyclables.  Le Danube. Très champêtre.  Une première partie en Hongrie, où je fais du couchsurfing à Györ chez Bence et sa copine. Il est à la fois chanteur de hard métal et doux comme un agneau. On passe la soirée au coin du feu, en parlant du gouvernement hongrois qui fait fuire la jeunesse, et en se racontant des péripéties.  Une seconde partie en Slovaquie, où je visite quelques jours un ami des Ponts en stage ici, près de Bratislava.  Eglise sainte elisabeth, une église couleur bleue pastel à Bratislava. Style Art Nouveau (jsuis cultivé oui oui)  Puis un séjour à Vienne, chez Miriam, une étudiante de Couchsurfing. Ses colloc sont hyper cools, et j'ai le sentiment d'ê

Printemps hongrois (9)

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Nord de l'Italie, Slovénie et travail dans une auberge: récit des ptites aventures de Rome à Budapest.  Baignade de printemps à Balaton, Hongrie La Toscane. Après Rome, les paysages de la Toscane sont proche du cliché: collines verdoyantes, où alternent villages bucoliques, champs de vignes et forêt de cyprès. Après 2 jours sur les collines, je tombe par hasard sur un couple de cyclovoyageurs allemands, Fabian et Irina.  On roule ensemble quelques jours, en discutant de voyages en Asie, d'astuces de campeur, et d'agriculture -Fabian travaille dans une ferme écologique. Installation du campement avant la tombée de la nuit.  Siena.  En haut d'une colline toscane, je découvre Siena.  C'est un vrai coup de cœur pour moi. La ville est magnifique, et les murailles offrent un beau panorama sur la campagne paisible.  J'y rencontre trois pèlerins italiens qui suivent la via Francigena jusqu'au Vatican. Ils me proposent

Busking au sud de l'Italie (8)

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Sardaigne, Sicile et belles rencontres. Les points marquants de mon 5ème mois en Europe 🗾 La Sardaigne. Je débarque à Porto Torres, tout plein de curiosité face au monde italien devant moi.  Sur l'île sarde, les habitants sont très accueillants, souvent intrigué quand je passe à vélo.  Exemple de route sympathique sur la côte est de l'île  A Sassari, je me lance dans le "busking", c'est à dire pour moi "jouer de la guitare bresilienne dans la rue".  Pour mon premier show, je joue en duo avec Paolo, un autre guitariste rencontré dans un parc. J'ai un peu le trac, mais les gens ont l'air plutôt content de nous écouter ! Ça me motive pour la suite.  Les slackliners de Sardaigne.  Un aprem à Santa Caterina di Pittinuri, je tombe sur Umberto et ses amis, qui font de la slackline dans un parc.  Ils m'invitent à dormir. Ils ont leur univers à eux ce qui est très cool.  Le temps d'une soirée, je ressens un peu la vibe de vivre en Sar

Adios España, Ciao Italia (7)

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Fin du tour de l'Espagne, et arrivée sur l'île de Sardaigne 🏞️ Récit de ce mois de janvier à vélo.  Almería.  Après mon passage chez les hippies, je rejoins la côte dans la province d'Almería. C'est la région qu'on appelle "le verger de l'Europe" ou encore "la mer de plastique", du fait d'immenses cultures sous serres. 10% des fruits et légumes d'Europe poussent ici, rien que ça.  Je rencontre des agriculteurs, qui me disent que la région se développe grâce à ça, mais que la production n'est malheureusement pas durable car les prélèvements dans les nappes sont trop importants, et celles-ci sont pollués.  On verra ce que l'avenir fera de ce potager géant 😶 Un soir en bord de mer, je rencontre un français et une espagnole, et leur famille. On joue à des jeux de tables, on discute.  C'est le genre d'invitation inattendue qui refait une soirée, et qui me motive pour continuer. Merci !  La route ve

Ma belle Andalousie (6)

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Gibraltar, flamenco et passage chez les hippies. Petites anecdotes en Andalousie. Sur la plage, dans le sable de Doñana. Pour se rendre de Huelva à Cadiz, deux chemins sont possibles: - un détour par Séville, classique - par la côte, avec 35 km obligatoire sur la plage du parc national de Doñana Je choisis la deuxième option, avec un peu d'appréhension car si mon vélo ne roule pas sur le sable, je devrais pousser toute ma cargaison pendant une journée - ce qui est ma foi bien relou. J'arrive donc devant la plage, j'attends la marée basse, et je me lance. Ça roule !  Finalement j'ai bien fait de prendre le risque.  Le paysage est magique, avec des bancs d'oiseaux qui s'envolent à mon passage, et des pêcheurs les pieds dans l'eau. Plaisir.  Le téléphone qui prend l'eau.  Un peu après Cadiz, je fais tomber mon téléphone dans les toilettes. Il ne fonctionne plus, donc je me retrouve donc sans connexion satellitaire avec le monde. C