Adios España, Ciao Italia (7)

Fin du tour de l'Espagne, et arrivée sur l'île de Sardaigne 🏞️
Récit de ce mois de janvier à vélo. 
Almería. 

Après mon passage chez les hippies, je rejoins la côte dans la province d'Almería.

C'est la région qu'on appelle "le verger de l'Europe" ou encore "la mer de plastique", du fait d'immenses cultures sous serres. 10% des fruits et légumes d'Europe poussent ici, rien que ça. 


Je rencontre des agriculteurs, qui me disent que la région se développe grâce à ça, mais que la production n'est malheureusement pas durable car les prélèvements dans les nappes sont trop importants, et celles-ci sont pollués. 

On verra ce que l'avenir fera de ce potager géant 😶

Un soir en bord de mer, je rencontre un français et une espagnole, et leur famille. On joue à des jeux de tables, on discute. 
C'est le genre d'invitation inattendue qui refait une soirée, et qui me motive pour continuer. Merci ! 

La route vers Barcelona.

Quelques moments sportifs lors de ma remontée à Barcelone. 

Vers Cartagena, une journée dans la boue, avec un peu de pluie, suivi d'une montée de 400 mètres de nuit pour terminer la journée. 
Je termine dans une auberge, lessivé mais fier. 

Vers Benidorm, un réveil tout congelé. 
La température dépend en fait énormément de la flore où je plante ma tente. Je privilégie les forêts de pins désormais 🙏

Des paysages phasants sur la route. 

Le lac de Pujol, près de Valencia. 

20 km posé dans le parc national de la Sierra d'Irta. 

Poco a poco, je m'approche de Barcelona.

Barcelona, le boss final. 

La côte devient de plus en plus urbanisée- quelque chose me dit que j'arrive dans une grande ville. 
Je ferai 100km en ce 25 janvier, et ce sera mon dernier jour de vélo en Espagne.

Après une pause à Sitges, je me lance sur les derniers 40km. 
C'est l'heure de pointe, les voitures s'affolent pour rentrer chez elles. 

Le chemin commence par une belle route sur la côte. Le soleil qui se couche dans mon dos est comme un symbole d'adieu à la côte Ibérique. 

Et je repense, un peu ému, au chemin parcouru ces quatre mois. 
Après ça, il me reste à battre Bowser: 30km de zigzag sur des routes mal indiquées, un intense trafic et le froid du crépuscule. 
J'essaie d'accueillir ce dernier défi avec flegme. En mode "Life starts out of your confort zone" you know 🤙 mais c'était pas évident j'avoue. 

À 22h, j'arrive à l'auberge. Voilà c'est fini l'Espagne à vélo. Que d'émotions.
La douche chaude est la meilleure des récompenses ♥️

Après ça, j'ai 2 jours tranquille pour profiter de Barcelone, avec les sympathiques voyageurs de l'auberge. 

Traversée en Sardaigne. 

Le 27 janvier, je prends mon ferry pour Porto Torres, en Sardaigne!
Me voilà maintenant au pays de la Pizza (entre autre...). 🇮🇹 

Tout est plus calme ici. Une odeur d'herbe fraîche, des troupeaux de moutons, des montagnes au loin. Les sardes très accueillants. 
Je vous raconte ça dans le prochain article ! 

Ciaooo, et bonne route à tous 🚴‍♀️🚴‍♂️💫

Commentaires

  1. Monstrueux, comme d'habitude. Pour avoir déjà été confronté au programme Sarde, je peux te dire que le lait y est excellent. Je te conseille la marque Arborea, un lait hyper lacté du LÈÈÈÈCS 🐄

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    1. Mmh merci pour la recommendation ! Je me boirai ça quand j'aurai validé ma 7C du vieux grimpeur hahhh

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