Solidão e prazer em Portugal (4)

Découverte de la côte portuguaise, la langue ("le Brésilien") et passages solitaires.

L'après Santiago de Compostella. 
Je tourne la page du camino. Place à une nouvelle aventure, plus solitaire sûrement. Je croise néanmoins quelques nostalgiques qui continuent leur marche de Santiago jusqu'à Porto. 

Il pleut en Galice. 
Poncho time ☔

Vigo. 

À Vigo, je suis logé chez Carven, une australienne très détente, rencontré sur Bewelcome, un équivalent de Couchsurfing. C'est ma première expérience sur ce site, et ça se passe vraiment bien. 

Elle a voyagé pendant 6 ans en autostop dans à peu près tout le monde. Rien que ça. 

Carven et moi à 7h du mat, elle partant donner des cours d'anglais à des lycéens, et moi, euh... À vadrouiller sur la côte. 

Bom dia Portugal.

Je passe la frontière par un pont au dessus du Rio Minho.
L'Espagne et le Portugal sont face à face, séparé par une innocente bande d'eau. 

Plusieurs choses viennent embellir mon quotidien:
- la langue, qui me fait kiffer depuis quelques années
- le retour du soleil ☀ 
- des pistes cyclables 
- les vagues qui s'écrasent sur les rochers, et les surfers venant de toute l'Europe dans leurs vans aménagés. 

Le plaisir est à son max. Peut-être son climax ? (musique de suspens) 

Porto. 

Porto c'est: du Porto, la plage à deux pas, des collines un peu partout, des pavés sur le sol, des bateaux bucolique sur l'Embouchure du Douro, un pont métallique réservé aux piétons et au tram.

La nuit tombe à Porto, plus tôt à cause du changement d'heure, et je retrouve France, une amie du lycée. Elle m'accueille gentiment chez elle et sa colloc pour le week-end. Je rencontre ses amis, on se ballade, on se pose au Parque das Virtudes, avec une vue sur le Douro, à ne pas piquer des hannetons. Je me sens bien ici ! C'est rare que je me sente si bien dans une ville. 
Douce France sous le soleil portuguais, et moi qui maîtrise encore mal l'art du selfie 🤙

Ayant passé un super week-end ici, je reste deux jours de plus en auberge de jeunesse. Je rencontre d'autres touristes comme moi, je continue de visiter la ville. 
Panorama de la ville. Le fameux pont à droite, à faire chavirer les cœurs sensibles. 

Retour à la vie solitaire. 

La flèche du temps n'avance que dans un sens, et il faut continuer. 

Je longe la côte, truffée de forêt de pins qui me rappellent les Landes. Et puis, je retrouve le confort inégalé de ma tente Decathlon.
Une fois, j'essaie de m'ennuyer. J'éteins mon téléphone pour toute la journée, je parle à personne, je me contente de signe de la main et de "Olà". 

C'est bien que je m'ennuie. Enfin c'est jamais très agréable. Mais ça remet les idées en place. "Purée c'est long. Qu'est-ce que je fais là ? Pourquoi les choses sont comme ça ?
Tiens j'aimerais bien que les choses soient comme ci, comme ça. Allez je vais essayer de faire ça. " 

Un peu comme un jour de gueule de bois. Ça peut remettre sur de bons rails. 

Andy le bavarois. 

Sur la côte, je rencontre Andy, un allemand venant de Bavière, également en tour d'europe depuis 3 mois. Il est ouvrier depuis 10 ans, mais il en avait ras le casque, donc il a quitté son taffe, pris son vélo, son matos d'escalade, sa tente et il s'est cassé. 

C'est mon compagnon de route depuis trois jours maintenant, et ça se passe super bien.

Pour faire autre chose que pédaler, on essaie de trouver des endroits à visiter sur notre chemin. 

Nazaré, connu pour ses vagues géantes attirant des surfers du monde entier (Andy est à gauche). 
Hier, une expédition dans une petite grotte.
Aujourd'hui, visite du château fort d'Obidós. 
Comment que ça va continuer? 

Demain, arrivée à Lisboa, pour visiter et faire la fête avec Andy le sage de la montagne. 


Et zouu ✌️



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